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Retraite de Semaine Sainte - Vendredi Saint

Embrasse la croix!

Soyez les bienvenus pour ce cinquième jour de "retraite de semaine sainte" et suivons Jésus
Contenu accessible aussi sur le site de la paroisse

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I. Le matin

Je prends 10-15min pour écouter, méditer la Parole de Dieu avec:
LA LECTURE DE L’HYMNE AUX PHILIPPIENS (PH 2,6-11) (AUDIO)
LA MÉDITATION DU JOUR ET LE DÉFI DU JOUR (audio)

II. Le midi

HYMNE À PRIER AVANT LE REPAS
Le « Stabat Mater » est un poème latin de 20 strophes de 3 vers dont les rimes suivent le schéma suivant : a/a/b, c/c/b, d/d/e, f/f/e, ..., composé par le Frère Franciscain Jacopone da Todi (1228-1306) au XIIIe siècle.
Cette antienne Mariale évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ. Il est bien entendu que lorsque l’orant parle de souffrir avec Marie et Jésus, ce n’est pas le signe que la souffrance est un bien. Cela vient de ce qu’aimant Jésus, il veut Le suivre en tout, souffrir avec lui pour être avec lui, souffrir par amour pour Lui qui a tout supporté pour nous. Etant membre de son corps, il souffre avec Lui, attendant de vivre dans la gloire avec Lui, selon les paroles de Saint Paul : « Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons.» (2Tm 2, 11b-12a). D’ores et déjà, ne nous inquiétons pas de savoir si nous souffrons assez ou trop peu mais tâchons d’associer nos souffrances et nos contrariétés quotidiennes à celles de Jésus, de Lui offrir celles qui déjà nous accablent, en Lui demandant de nous aider peu à peu à les porter humblement, silencieusement, par amour pour Lui. De sorte que ni l’amertume ni la tristesse ne nous volent l’espérance et la joie.

Stabat Mater, Pergolèse
STABAT MATER
Stabat Mater dolorósa
Juxta Crucem lacrimósa,
Dum pendébat Fílius.


Cujus ánimam geméntem,
Contristátam et doléntem
Pertransívit gládius.


O quam tristis et afflícta
Fuit illa benedícta
Mater Unigéniti!


Quæ mærébat et dolébat,
Pia Mater, dum vidébat
Nati pœnas íncliti.

Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si vidéret
In tanto supplício?


Quis non posset contristári,
Christi Matrem contemplári
Doléntem cum Fílio?


Pro peccátis suæ gentis
Vidit Jesum in torméntis
Et flagéllis súbditum.


Vidit suum dulcem Natum
Moriéndo desolátum,
Dum emísit spíritum.

Eia, Mater, fons amóris,
Me sentíre vim dolóris
Fac, ut tecum lúgeam.


Fac, ut árdeat cor meum
In amándo Christum Deum,
Ut sibi compláceam.


Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo válida.


Tui Nati vulneráti,
Tam dignáti pro me pati,
Pœnas mecum dívide.


Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condolére,
Donec ego víxero.

Juxta Crucem tecum stare
Et me tibi sociáre
In planctu desídero.


Virgo vírginum præclára.
Mihi jam non sis amára:
Fac me tecum plángere.


Fac, ut portem Christi mortem,
Passiónis fac consórtem
Et plagas recólere.


Fac me plagis vulnerári,
Fac me Cruce inebriári
Et cruóre Fílii.


Flammis ne urar succénsus,
Per te, Virgo, sim defénsus
In die judícii.


Christe, cum sit hinc exíre.
Da per Matrem me veníre
Ad palmam victóriæ.


Quando corpus moriétur,
Fac, ut ánimæ donétur
Paradísi glória. Amen.
Debout, la Mère douloureuse
près de la croix était en larmes
devant son Fils suspendu.

Dans son âme qui gémissait,
toute brisée, endolorie,
le glaive était enfoncé.

Qu'elle était triste et affligée,
la Mère entre toutes bénie,
la Mère du Fils unique !

Qu'elle avait mal, qu'elle souffrait,
la tendre Mère, en contemplant
son divin Fils tourmenté !

Quel est celui qui sans pleurer
pourrait voir la Mère du Christ

dans un supplice pareil ?

Qui pourrait sans souffrir
comme elle contempler la Mère du Christ douloureuse avec son Fils ?

Pour les péchés de tout son peuple
elle le vit dans ses tourments,
subissant les coups de fouet.

Elle vit son enfant très cher
mourir dans la désolation
alors qu’il rendait l’esprit

Daigne, ô Mère, source d'amour,
me faire éprouver tes souffrances
pour que je pleure avec toi.

Fais qu'en mon cœur brûle un grand feu
pour mieux aimer le Christ mon Dieu
et que je puisse lui plaire.

Ô sainte Mère, daigne donc graver
les plaies du Crucifié
profondément dans mon cœur.

Ton enfant n'était que blessures,
lui qui daigna souffrir pour moi;
donne-moi part à ses peines.

Qu'en bon fils je pleure avec toi,
qu'avec le Christ en croix je souffre,
chacun des jours de ma vie !

Etre avec toi près de la croix
et ne faire qu'un avec toi,
c'est le vœu de ma douleur.

Vierge bénie entre les vierges,
pour moi ne sois pas trop sévère
et fais que je souffre avec toi.

Que je porte la mort du Christ,
qu'à sa Passion je sois uni
que je médite ses plaies !

Que de ses plaies je sois blessé,
que je m'enivre de la croix
et du sang de ton Enfant !

Pour ne pas brûler dans les flammes,
prends ma défense, Vierge Marie,
au grand jour du jugement.

Christ, quand je partirai d'ici,
fais que j'obtienne par ta Mère
la palme de la victoire.

Au moment où mon corps mourra,
fais qu'à mon âme soit donnée
la gloire du Paradis. Amen.
BÉNÉDICTION DU REPAS
Bénis sois-tu, Seigneur,
Agneau pascal immolé sur la croix,
pour l’eau et le sang jaillis de ton côté.
Gloire à toi dans les siècles !
(extrait de Bénédictions de la table, 1990)

III. Le soir

RELECTURE DE LA JOURNÉE (À L’ÉCOLE DE SAINT FRANÇOIS DE SALES, ÉVÊQUE DE GENÈVE (1567-1622))

« Quant à l’examen de conscience qui se doit toujours faire avant qu’aller coucher, chacun sait comme il le faut pratiquer.
1. On remercie Dieu de la conservation qu’il a faite de nous en la journée passée.
2. On examine comme on s’est comporté en toutes les heures du jour; et pour faire cela plus aisément, on considérera où, avec qui, et en quelle occupation on a été.
3. Si l’on trouve d’avoir fait quelque bien, on en fait action de grâces à Dieu; si au contraire l’on a fait quelque mal, en pensées, en paroles ou en oeuvres, on en demande pardon à sa divine Majesté, avec résolution de s’en confesser à la première occasion et de s’en amender soigneusement.
4. Après cela, on recommande à la Providence divine son corps, son âme, l’Eglise, les parents, les amis ; on prie Notre Dame, le bon ange et les saints de veiller sur nous et pour nous; et avec la bénédiction de Dieu, on va prendre le repos qu’il a voulu nous être requis. »

CANTIQUE DE SYMÉON (LUC 2,29-32)

Ces versets de l’Ecriture, nous rendent les paroles de Siméon, homme juste qui attendait la venue du Christ, promise par l’Esprit Saint. Après avoir vu Jésus, présenté au temple de Jérusalem par ses parents et avoir prophétisé la mort de Jésus et les souffrances de la Vierge Marie, sa mère, il offre sa vie au Seigneur.
Ces paroles sont chantées par les religieux, religieuses, prêtres et consacrés et les laïcs qui prient les Complies, la prière du soir de l’Eglise.


Maintenant Ô maitre souverain, +
Tu peux laisser ton serviteur s’en aller *
En paix selon ta parole,
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples,
lumière qui se révèle aux Nations
et gloire de ton peuple Israël.

Version chantée, par l’Emmanuel
R./Maintenant, Seigneur, tu peux me laisser m’en aller dans la paix,
maintenant Seigneur, tu peux me laisser reposer.
V./ Tu peux laisser s’en aller ton serviteur en paix selon ta parole
Car mes yeux ont vu le salut que tu prépares à la face des peuples.
V./ Lumière pour éclairer les nations et gloire d’Israël ton peuple.
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit pour les siècles des siècles

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