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Retraite de Semaine Sainte - Mercredi Saint

Un oeil sur Judas

Soyez les bienvenus pour ce troisième jour de "retraite de semaine sainte", cette fois-ci, attentifs à ce qui lie Judas.
Contenu accessible aussi sur le site de la paroisse

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I. Le matin

Je prends 10-15min pour écouter, méditer la Parole de Dieu avec:
– LA LECTURE DE L’ÉVANGILE DU JOUR (Mt 26,14-25) (audio)
– LA MÉDITATION DU JOUR ET LE DÉFI DU JOUR (audio)
+ défi : je mets la priorité de ce jour sur une personne plutôt que sur mon «programme d’activités»

II. Le midi

PSAUME À PRIER AVANT LE REPAS
Les psaumes font partie des écrits de sagesse. Ce sont des prières poétiques d’Israël, que Jésus lui-même à prier. Chaque jour, les juifs priaient les 150 psaumes. Puisqu’ils sont inspirés par l’Esprit Saint, ce sont des mots que Dieu Lui-même met dans notre bouche pour Le prier, pour Lui parler. En fait, Dieu se présent comme un père qui nous apprend, à nous ses enfants à Lui parler, comme un père dit, avec tendresse: « pa-pa » à son petit qui balbutie. Par succession d’images, d’expressions répétitives ou quasi-synonymes, ils nous offrent une présentation impressionniste – par petites touches successives – d’une demande, d’une prière de confiance, d’un cri, d’une louange, d’une hymne au roi.

Dans ce psaume, le priant, attentif pour les pauvres et les faibles est aux prises avec la maladie mais aussi avec ses ennemis, avec ceux qui se disaient ses amis et se sont retournés contre lui. Ils espèrent qu'il meure de cette maladie. En définitive, le mal que subit le psalmiste ne dépend plus de son péché. La logique qui voudrait que la souffrance ne soit que la stricte "récompense" d'un mal commis est dépassée par la gratuité méchante du mal qui s'acharne. Mais face à elle, demeure la confiance du psalmiste qui en appelle à l'action puissante de Dieu. La mort et la résurrection du Christ nous montre quel genre de victoire, Dieu remporte sur le mal.

Un refrain qui convient avec ce psaume
Psaume 40

02 Heureux qui pense au pauvre et au faible : le Seigneur le sauve au jour du malheur !
03 Il le protège et le garde en vie, heureux sur la terre. Seigneur, ne le livre pas à la merci de l'ennemi !
04 Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrance : si malade qu'il soit, tu le relèves.
05 J'avais dit : « Pitié pour moi, Seigneur, guéris-moi, car j'ai péché contre toi ! »
06 Mes ennemis me condamnent déjà : « Quand sera-t-il mort ? son nom, effacé ? »
07 Si quelqu'un vient me voir, ses propos sont vides ; il emplit son coeur de pensées méchantes, il sort, et dans la rue il parle.
08 Unis contre moi, mes ennemis murmurent, à mon sujet, ils présagent le pire :
09 « C'est un mal pernicieux qui le ronge ; le voilà couché, il ne pourra plus se lever. »
10 Même l'ami, qui avait ma confiance et partageait mon pain, m'a frappé du talon.
11 Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi ; relève-moi, je leur rendrai ce qu'ils méritent.
12 Oui, je saurai que tu m'aimes si mes ennemis ne chantent pas victoire.
13 Dans mon innocence tu m'as soutenu et rétabli pour toujours devant ta face.
14 Béni soit le Seigneur, Dieu d'Israël, * depuis toujours et pour toujours ! Amen ! Amen !

BÉNÉDICTION DU REPAS
Béni sois tu, Seigneur
toi qui ouvres la main pour répandre tes bienfaits
et qui multiplie le pain pour tes créatures

Gloire à toi dans les siècles.

(extrait de Bénédictions de la table, 1990)

III. Le soir

RELECTURE DE LA JOURNÉE (À L’ÉCOLE DE SAINT FRANÇOIS DE SALES, ÉVÊQUE DE GENÈVE (1567-1622))

« Quant à l’examen de conscience qui se doit toujours faire avant qu’aller coucher, chacun sait comme il le faut pratiquer.
1. On remercie Dieu de la conservation qu’il a faite de nous en la journée passée.
2. On examine comme on s’est comporté en toutes les heures du jour; et pour faire cela plus aisément, on considérera où, avec qui, et en quelle occupation on a été.
3. Si l’on trouve d’avoir fait quelque bien, on en fait action de grâces à Dieu; si au contraire l’on a fait quelque mal, en pensées, en paroles ou en oeuvres, on en demande pardon à sa divine Majesté, avec résolution de s’en confesser à la première occasion et de s’en amender soigneusement.
4. Après cela, on recommande à la Providence divine son corps, son âme, l’Eglise, les parents, les amis ; on prie Notre Dame, le bon ange et les saints de veiller sur nous et pour nous; et avec la bénédiction de Dieu, on va prendre le repos qu’il a voulu nous être requis. »

CANTIQUE DE SYMÉON (LUC 2,29-32)

Ces versets de l’Ecriture, nous rendent les paroles de Siméon, homme juste qui attendait la venue du Christ, promise par l’Esprit Saint. Après avoir vu Jésus, présenté au temple de Jérusalem par ses parents et avoir prophétisé la mort de Jésus et les souffrances de la Vierge Marie, sa mère, il offre sa vie au Seigneur.
Ces paroles sont chantées par les religieux, religieuses, prêtres et consacrés et les laïcs qui prient les Complies, la prière du soir de l’Eglise.


Maintenant Ô maitre souverain, +
Tu peux laisser ton serviteur s’en aller *
En paix selon ta parole,
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples,
lumière qui se révèle aux Nations
et gloire de ton peuple Israël.

Version chantée, par l’Emmanuel
R./Maintenant, Seigneur, tu peux me laisser m’en aller dans la paix,
maintenant Seigneur, tu peux me laisser reposer.
V./ Tu peux laisser s’en aller ton serviteur en paix selon ta parole
Car mes yeux ont vu le salut que tu prépares à la face des peuples.
V./ Lumière pour éclairer les nations et gloire d’Israël ton peuple.
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit pour les siècles des siècles

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Judas_CèneBulgarie